Comment une histoire qui a plus de trois mille ans continue-t-elle à fasciner des générations entières de lecteurs, de spectateurs ? La simple évocation des splendeurs de Troie, de la fougue d’Achille, du courage d’Hector, de la beauté d’Hélène enflamme aussitôt notre imaginaire. Cette création est une invitation au voyage. Un voyage extraordinaire dans le temps, dans l’espace et surtout dans le cœur de ces personnages émouvants, mille fois cités, mille fois évoqués, pris dans une histoire qui remonte à l’aube de notre civilisation et qui continue de nous questionner car elle nous parle d’aujourd’hui, de demain.
L’Iliade commence avec la colère d’Achille bafoué injustement par Agamemnon et se termine par une scène de pardon. Entre ces deux moments, Ulysse, Pâris, Hélène, Ménélas, Hector, Andromaque vont s’affronter, s’embrasser, se quitter… vivre, intensément, follement, désespérément. Pendant ce temps, Achille se questionne : peut-il échapper à son destin ? A-t-il bien fait de choisir la gloire éternelle au prix d’une vie brève et intense ?
Une bande de comédiens, joueurs, libres, irrespectueux et danseurs vertigineux vous emmène dans ce qui est l’un des plus beaux et complexes hymnes à la vie.
HOMÈRE – Poète (ou aède) du VIIIe siècle avant J.-C., Homère a composé les deux œuvres liminaires de l’histoire littéraire occidentale: L’Iliade (15337 vers) et L’Odyssée (12109 vers). La première de ces épopées a pour objet la prise de Troie (ou d’Ilion) par les Grecs au terme de dix ans de guerre ; la seconde raconte le retour d’Ulysse, après la Guerre de Troie, pour rejoindre les siens à Ithaque après un périple également de dix années.
MICHEL VOÏTA – Pendant sa formation à l’École du TNS entre 1974 et 1977, Michel Voïta est confronté à un théâtre donné comme «narratif», celui de Bernard Chartreux, de Michel Foucher et Denise Peron, ou encore de Bernard-Marie Koltès. Rien d’étonnant donc qu’il se lance ensuite dans la mise en scène avec Lenz de Georges Büchner (1983), L’Énéide de Denis Guénoun (1988) et Grandes Espérances de Kathy Acker (1990), et même dans l’écriture d’une forme narrative comme avec Comment ça va, Zassetski ? (1999-2001), ou qu’il choisisse d’adapter pour des lectures-spectacles Le Pas, hors du pays des morts de Denis Guénoun (1992), la Lettre au père de Franz Kafka (2008), Proust – Dire Combray (2014) et Camus – Dire Noces (2017) – autant de projets soutenus par la Fondation du Théâtre Adélie.
PRESSE
L’ILLUSTRE – Michel Voïta : je vis chaque minute bien plus intensément ! – par Patrick Baumann – 05.02.18
24HEURES – Une bonne pièce de théâtre doit être gourmande – entretien avec Michel Voïta par Natacha Rossel – 22.02.18
La Terrasse – Entretien avec Michel Voïta par Catherine Robert – mars 2018
BONPOURLATETE.COM – L’Iliade selon Voïta – par Louise Anne Bouchard – 26.02.18
24HEURES – Au TKM La guerre de Troie a toujours lieu grâce à Michel Voïta – par Boris Senff – 02.03.18
L’ILIADE LE CHOIX D’ACHILLE_critique Patrick Ferla_03.03.18
RADIO
RTS La première – Michel Voïta invité dans l’émission Premier rendez-vous – 27.02.18
TELEVISION
LA PUCE A L’OREILLE – Michel Voïta invité par Iris Jimenez – 15.03.18
ÉQUIPE DE CRÉATION
Mise en scène :
Michel Voïta
Assistante à la mise en scène :
Florence Quartenoud
Scénographie :
Valérie Jung
Costumes :
Cidalia Da Costa
assistée de
Tania D’Ambrogio
Direction technique :
Gabriel Sklenar
Création lumière :
Hervé Audibert
Coordinatrice Théâtre Adélie 2
Laurence Voïta
Administratrice Théâtre Adélie 2
Claudine Corbaz
Avec :
Carine Barbey
Séverine Bujard
Jérôme Chapuis
Yves Jenny
Yasmina Rémil
Laurent Sandoz
Frank Semelet
Production :
TKM Théâtre Kléber-Méleau
Théâtre Adélie 2
Avec le soutien de :
Canton de Vaud,
Pour cent-culturel Migros,
Fondation Leenaards,
La Loterie Romande,
Ernst Göhner Stiftung,
SIS (Schweizerische Interpretenstiftung)
Fondation Michalski
Photos de répétitions ©Mario Del Curto