PORTRAIT CHRISTIAN FAVRE – ANNULÉ

« Christian Favre m’a fait comprendre et aimer la musique, la respecter aussi, con e Cédric Pescia. C’est un homme foncièrement bon et généreux, auquel je pense presque chaque jour maintenant que je me retrouve à mon tour dans la position du professeur. Composé d’œuvres de musique de chambre écrites à différents moments de son parcours, ce «portrait» est l’occasion de dire à ce maître essentiel combien sa musique me touche, dans ce qu’elle a à la fois de lumineux et de sombre, d’indéfinissable. » Au moment de tirer sa révérence à l’enseignement supérieur, Christian Favre bouillonne de projets. Le plus important est sans conteste son premier ouvrage lyrique, Davel. Un nouveau jalon dans son parcours de compositeur « hors circuits », qui se dit volontiers redevable de l’enseignement de l’harmonie et du contrepoint reçu d’Andor Kovach au Conservatoire de Lausanne, après les lumineuses transcriptions pour voix et quatuor de Wagner et Mahler portées par Dame Felicity Lott et le Quatuor Schumann, après le bouleversant Requiem créé en 2008 à Buenos Aires par Facundo Agudin, après toutes ces pages de musique de chambre écrites sous le feu de l’amitié – François Guye pour la Chaconne pour violoncelle et piano (2004), Denitsa Kazakova pour les 5 Haïkus pour violon, alto et piano (2018).