J’ai grandi dans l’écoute de la musique, de musiques… Quelques œuvres de Franz Schubert ont tenu une place centrale dans cette « éducation » de l’oreille et de l’âme… Impromptus, Moments Musicaux et Sonates pour piano, quatuors et trios jusqu’à l’incontournable Symphonie inachevée bien sûr…
Dans le temps de l’adolescence et dans cette solitude si indispensable à la construction de l’être, j’ai ressenti une intense proximité avec cet artiste habité par une flamme qui me semble encore aujourd’hui unique, comme une sorte de fascination pour cette beauté qui me toucha jusqu’au plus intime. Yves Rousseau
Grande figure romantique, Franz Schubert présida à la naissance du lied allemand, réalisant dans ce genre la fusion idéale entre poésie et musique. Son œuvre, exceptionnellement abondante pour une existence aussi brève, témoigne d’une richesse mélodique sans cesse renouvelée. Elle est source d’inspiration pour le compositeur et jazzman Yves Rousseau, amateur du mariage des notes et des mots. Il reprend le matériau de Schubert pour le développer, le renverser, l’enchevêtrer, le « jazzifier » et au final le révéler autrement.
Le Wanderer Septet d’Yves Rousseau est interprété par une formation atypique avec percussions et la voix de Thierry Péala comme diseur, chanteur ou vocaliste lorsque la voix devient un instrument à part entière.
Xavier Desandre-Navarre
Edouard Ferlet
Régis Huby
Jean-Marc Larché
Thierry Péala
Yves Rousseau
Pierre-François Roussillon
Sylvain Thévenard
Théâtre 71 – Scène Nationale de Malakoff
DGCA / Sacem