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LE DINDON THÉÂTRE / ACCUEIL

28.03–06.04.25

TEXTE :
GEORGES FEYDEAU

MISE EN SCÈNE :
MARYSE ESTIER

 

Léger Feydeau ? Insipide ? Venez donc découvrir la déflagration des rires qu’il parvient à déclencher en vous par la saveur de ses mots hauts en tonalité, l’intelligence de ses quiproquos et coups de théâtre, la pétulance de ses personnages, le vertige de leurs entrées et sorties, de leurs courses-poursuites, de leurs apartés et de leurs invraisemblables rencontres fortuites.

Pontagnac, qui suit en prédateur invétéré une femme dans la rue huit jours durant, finit par s’introduire de force dans son salon. À sa stupéfaction, il s’agit de Lucienne, la femme de Vatelin, un vieil ami avocat, qui comprenant la situation rocambolesque où Pontagnac s’est mis, choisit de badiner avec ce coureur invétéré, acharné et téméraire, dont l’épouse est « un roman » qu’il a trop souvent « feuilleté ». Survient Ernest Rédillon, un ami des Vatelin, soupirant de Lucienne, avant que Vatelin soit assailli par une Anglaise avec qui il a eu une aventure à Londres, Maggy Soldignac. Un rendez-vous est pris à l’Hôtel Ultimus. Mais son mari, au courant de l’affaire, et qui veut les surprendre a rendez-vous dans ce même hôtel avec une prostituée, Armandine, qui lui fait faux bond pour retrouver Rédillon, qui pourtant soupirait pour Lucienne et que Lucienne était prête à prendre pour amant pour punir son époux de son infidélité supposée avec l’Anglaise… Vous me suivez ? Ce n’est pas fini…

GEORGES FEYDEAU — Né en 1862, Georges Feydeau s’impose, après Eugène Scribe et Eugène Labiche, en vaudevilliste remarquable, et ce avant même sa vingtième année avec Par la fenêtre (1882). Suivent une série de grands succès où il dépeint joyeusement la bourgeoisie aisée de la IIIe République : Tailleur pour dames (1886), Monsieur chasse (1892), Un Fil à la patte (1894), L’Hôtel du libre-échange (1894), Le Dindon (1896), La Dame de chez Maxim (1899), La Puce à l’oreille (1907), Occupe-toi d’Amélie (1908), ainsi qu’une série de savoureuses farces conjugales en un acte – Feu La Mère de Madame (1908), On purge bébé (1910), Mais n’te promène donc pas toute nue (1912) ou Hortense a dit « J’m’en fous » (1916).

MARYSE ESTIER — Après s’être formée au Conservatoire d’art dramatique de Genève, Maryse Estier est reçue à l’ENSATT, à Lyon, en 2013 : elle s’y forme à la mise en scène notamment auprès de Guillaume Lévêque, Jean-Pierre Vincent et Alain Françon. En 2016, elle intègre l’Académie de la Comédie-Française en qualité de metteuse en scène/dramaturge. En 2018, elle crée Lampedusa Beach de Lina Prosa à la Comédie de Genève et, en 2019, Chaise d’Edward Bond au Théâtre de l’Opprimé à Paris, ainsi que Conversation poétique biodégradable de Jean d’Amérique, au NTH8 à Lyon. En 2021, elle fonde la Cie Jordils et met en scène L’Aiglon, puis, en 2023, artiste associée au Théâtre Montansier, Marie Stuart.

 

Texte
Georges Feydeau

ÉQUIPE DE CRÉATION

Mise en scène
Maryse Estier

Adaptation
Maryse Estier
Clémence Longy

Assistanat à la mise en scène
Clémence Longy

Scénographie et création lumière
Lucien Valle

Son
John Kaced

Costumes
Clément Vachelard

Avec
Nicolas Avinée
David Casada
Marie Druc
Dylan Ferreux
David Gobet
Capucine Lhemanne
Clémence Longy
Mariama Sylla

Production
Théâtre de Carouge – Genève
Cie Jordils

Coproduction
Théâtre Montansier – Versailles

Création le 4 mars 2025 au Théâtre de Carouge à Genève.

Mardi 2 avril, 19h

Pour un bon placement, contactez :
Corinne Baertschi
st@ecoute-voir.org
+41 (0)79 893 26 15

Cette prestation est rendue possible grâce au partenariat du TKM avec l’Association Écoute Voir.