Aux côtés de Cédric Pescia, l’Irlandais Finghin Collins a pris part à la grande aventure discographique de l’intégrale Schumann enregistrée chez Claves, dont on retrouve ici deux épisodes mémorables : les Waldszenen (Scènes de la forêt) et les Fantasiestücke op. 111. Deux chefs-d’œuvre du romantisme allemand face auxquels les autres pages au programme offrent des visages contrastés : un épanchement plus discret – plus « classique » – chez Schubert et ses Moments musicaux, et l’évidence avec la Première Partita du grand Bach dont l’ombre tutélaire plane sur toute l’histoire jusqu’à nos jours.
Finghin Collins