Quelle plus belle marque d’estime que de se voir invité par un grand maître à le suivre sous les micros d’une réalisation discographique ? C’est l’histoire qu’a vécue l’an dernier Cédric Pescia avec Philippe Cassard, au gré d’un disque Schubert paru chez La Dolce Volta. Disciple comme lui de Dominique Merlet à Genève (mais une bonne quinzaine d’années auparavant !), le pianiste français fait le voyage de Lausanne avec, dans ses bagages, un programme évoquant en filigrane l’une des relations triangulaires les plus singulières de l’histoire de la musique : celle du couple Schumann avec le jeune, beau et prometteur Johannes Brahms, dont on ne saura jamais vraiment s’il a été l’amant de l’épouse puis veuve, ou simplement un ami… très proche.
Philippe Cassard