LA GRANDE GUERRE DU SONDREBOND SPECTACLE ITINÉRANT

27.08–06.09.20

TEXTE:
CHARLES FERDINAND RAMUZ

MISE EN SCèNE:
ROBERT SANDOZ

PRODUCTION :
Théâtre de Carouge

Je, ve, sa, di : 19h

Durée : 1h

À voir en famille
dès 9 ans

ENTRÉE LIBRE DANS CHAQUE COMMUNE
DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES
PAS DE RÉSERVATION AU PRÉALABLE

Vous aviez bien entendu parler de cette guerre civile de vingt-sept jours qui éclata en Suisse en1847? Le Sondrebond (ou Sonderbund), une ligue sécessionniste composée de sept cantons catholiques, y fut maîtrisée par une armée confédérale (peu encline au conflit fratricide)… Vous en souvient-il?

Cette histoire est «un lieu de mémoire», comme le récit qu’en fait Ramuz et que Robert Sandoz nous invite à partager avec sa roulotte fraternelle de joyeux bardes et ménestrels.

Publié en 1906, ce texte de Ramuz, La Grande Guerre du Sondrebond, écrit en vers libres, parle de cette guerre civile, mais aussi des «petites gens». Par quel canal? Celui du récit d’un fantassin vaudois parti de son village en1847 pour se battre contre les catholiques fribourgeois et qui raconte, comme enflammé, les souvenirs qui lui restent de cette période de sa vie, une fois déjà âgé, assis à la table d’un buffet de gare, à un voyageur en attente de son train.

Trois acteurs incarnent tour à tour ce témoin de l’histoire, celui qui l’écoute, mais aussi les personnages qui apparaissent dans ce récit poétique – sur la ligne mélodique d’un savoureux accent et parler vaudois.

Ce faisant, se dessine une page essentielle de l’histoire de la Suisse qui donna naissance à une nouvelle constitution fédérale – toujours en vigueur – celle de la Confédération helvétique – avec une monnaie et un drapeau uniques, des écoles fédérales, le pouvoir exécutif représenté par un Conseil fédéral de sept membres, le pouvoir législatif par un système bicaméral et le judiciaire par l’institution d’un Tribunal fédéral. Nous sommes emportés dans la frénésie des souvenirs où petite et grande histoire se retrouvent.

 

Jeudi 27 août :
organisé par Saint-Sulpice, au Parc du Débarcadère

Vendredi 28 août :
organisé par Crissier, sur la Place de Chisaz

Samedi 29 août :
organisé par Lausanne, au Parc de Milan

Dimanche 30 août :
organisé par Renens, sur la Place du Marché

Jeudi 3 septembre :
organisé par Ecublens, sur la Place François Silvant

Vendredi 4 septembre :
organisé par Bussigny et Villars-Sainte-Croix, à la Buvette de la Plannaz à Bussigny

Samedi 5 septembre :
organisé par Chavannes-près- Renens, au Collège de la Plaine

Dimanche 6 septembre :
organisé par Prilly et Jouxtens- Mézery, au Collège de Prilly Centre à Prilly

ÉQUIPE DE CRÉATION :

Mise en scène et scénographie :
Robert Sandoz
Création son :
Olivier Gabus
Costumes :
Anne-Laure Futin
Accessoires :
Mélina Küpfer
Construction décor :
Cédric Rauber
Christophe Reichel
Grégoire de Saint Sauveur Peinture décor :
Lola Sacier
Régisseur son et montage : Sébastien Graz
Régisseur plateau et montage : François Béraud

Avec :
Carine Barbey
Olivier Gabus
Jacques Michel

Chargée de projet :
Vanessa Lopez

Production :
Théâtre de Carouge

Avec le soutien de :
Piguet Galland et de la Fondation Leenaards

Le spectacle a été créé en août 2019 au Théâtre de Carouge, à Genève.

CHARLES FERDINAND RAMUZ – Né à Lausanne en1878, Charles Ferdinand Ramuz gagne Paris en 1902, après une licence de Lettres classiques, avec l’intention de faire un doctorat – ce à quoi il renonce bientôt. Après avoir publié cinq romans (dont Aline en 1905), il revient s’installer dans le can- ton de Vaud en 1914. Là, il s’investit dans une revue artistique, les Cahiers vaudois, où il publie aussitôt Raison d’être et Adieu à beaucoup de personnages et autres morceaux (1914), puis Les Signes parmi nous (1919) et Histoire du soldat (1920). Il meurt à Pully à l’âge de 79 ans, avec vingt-deux romans à son actif.

ROBERT SANDOZ – Né en 1975 à la Chaux-de-Fonds, Robert Sandoz dirige la Compagnie L’outil de la res- semblance et crée, en tant que metteur en scène, tout un corpus de textes contemporains, de La Servante d’O. Py (2001) à Et j’ai crié Aline, en collaboration avec T. Romanens (2020) en passant par L’Espace d’une nuit d’O. Cornuz (2005), Monsieur chasse ! de G. Feydeau (2010), Antigone d’après H. Bauchau (2011), Il n’en restera plus aucun d’après A. Christie (2014), Le Combat ordinaire d’après M. Larcenet, Le Bal des voleurs de J. Anouilh (2017), Nous, les héros de J.-L. Lagarce, Le Dragon d’or de R. Schimmelpfennig (2019) et, de lui, Cette année Noël est annulé (2018), Dans moi et Mon père est une chanson de variété (2019). Son expérience s’étend aussi à l’opéra avec Les Aventures du Roi Pausole (2012), La Belle Hélène (2015) et El Cimarrón (2018).

Robert Sandoz a été nommé à la direction du Théâtre du Jura – dont il commencera l’aventure d’une première saison en septembre 2021.

Selon les mesures sanitaires actuelles, les coordonnées des spectateurs (nom, prénom, numéro de téléphone) seront recueillies à l’entrée de chaque représentation à l’aide d’un formulaire.